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PRÉSENTATION

Le jeu des frères Moring Capoeira

 

 

Dans la roda ou le rond, les chants, rythmes, mouvements, peuvent venir de la Réunion, du Brésil, de Madagascar, mais aussi d' autres pays d'Afrique.

 

 

Le style MORING ANGOLA vient d'une tradition orale qui s'est perpétuée de génération en génération pour venir jusqu'à nous. 

Dans le secret jusqu'en 1981 car interdit par la loi comme le MALOYA. 

 

 

En effet, le style JAKO ou MORING 46 remis sur le devant de la scène publique par notre Zarboutan Max DESRUISSEAU en 1983 dans un groupe folklorique réunionnais avait déjà spécificité un style plus libre basé sur l'improvisation et le mouvement instinctif. Les entraînements se faisaient plage 46 numéro du réservoir de la plage ou venaient boire les bœufs pendant que les moringèr jouaient : Max, Bily, Jean-Marie, Thierry, Johan et bien d' autres encore.

 

C'est par la suite que l'association MORINGUE ANGOLA fut créer en 1998 par Eric le président actuel, jean Marie et Bily.

MORING ANGOLA est fier de perpétuer la tradition de ce style de vieux moring réunionnais transmis par les Zarboutan Zarlor (Anciens vieux Moringèr Maloyèr précieux) pimenté à la sauce de son frère brésilien séparé par l'histoire, la KAPWERA . Ce style tout terrain qui se marie naturellement avec la CAPOEIRA brésilienne peu s'adapter à tout type de combat rythmé d' ou le nom de ZANDEMIK KAPWERA.

 

Les buts de l'association MORINGUE ANGOLA vont au-delà de l’activité Moring, c'est une recherche des racines ancestrales africaines et malgaches.

 

 

MORING ANGOLA considère que ces arts martiaux d’origine africaine forment une unité, ils sont de la même famille: frère, cousin, grand père... ce type de combat dansé originaire d'Afrique, utilisé par les guerriers durant les guerres entre royaumes africains, ou utilisé comme un rituel de passage vers l'âge adulte. 

 

Que se soit le Moring réunionnais, la capoeira au Brésil, le Danmié en Martinique le moraingy à Madagascar... et bien d'autres encore. Ils ont tous la même base lutte, danse, musique, chant.

Il en est de même pour leurs ancêtres comme le Ngolo où (danse du zèbre), le Njinga, le Uhmudinu en Angola, le Guindulumutu, la Kipura, la Libanda, de la république démocratique du Congo...et bien d'autres encore.

 

Ces formes de combat cachées dans la danse sont le résultat d'un métissage des populations africaines issues de l'esclavage qui ont su s'unir malgré leurs différences et créer cet esprit de combat, de résistance, de rébellion, de lutte pour la survie et la liberté.

De l'horreur de l'esclavage et de l'oppression sont nées ces arts martiaux de combat cachés dans la danse. 

Le temps et les déportations dans différents lieux ainsi que le métissage de ces arts martiaux avec d'autres arts indigènes ou même les cultures européennes, ont créer aujourd'hui tout ce panel de différentes danses de combat dans le monde. Chacune avec ses spécificités, ses mélanges, son histoire, mais toutes avec une racine commune.  

LA MUSIQUE MALOYA

Le Maloya est, le genre musical majeur de La Réunion. C'est à la fois un type de musique, de chant et de danse.

Il est l'héritier des chants des esclaves, l'équivalent de la musique blues. Les chants racontent l'histoire de la Réunions, du quotidien, la souffrance, la joie... Il est chanté en créole, Malgache et est ouvert.

Si des instruments y sont rajoutés, le roulèr est prépondérant pour le Maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre restent la base du Maloya traditionnel.

Il existe au moins deux types de Maloya le kabar, décrit comme un moment de partage et  le kabaré (ou servis kabaré), cérémonie en l’honneur des ancêtres.

Le Maloya a une base et peut être interpréter suivant des influences diverses africaine, malgache, indienne, européenne...

Le Maloya est classé au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO depuis le 1er octobre 2003.

LA DANSE MALOYA

À la Réunion, le terme Maloya désigne  la musique et les chants mais aussi la danse. Le Maloya est dansé autant par des hommes que des femmes. Il évoque pour le grand public principalement la musique. Le style de danse Maloya comme la musique a une base africaine, de nombreux pas sont inspirés des gestes du quotidien : le pilé, le brosser...c'est une danse qui peut se faire à deux, en chorégraphie, en groupe ou seul. C'est un style assez libre avec beaucoup d'influence de tout type.

Aujourd'hui le Maloya en tant que genre musical et chorégraphique est devenu un emblème de la culture réunionnaise.

 

LA BATUCADA MALOYA

L'ensemble des instruments (pour la plupart des percussions) constitue une « batterie de percussions » dont le battement (batucada en brésilien) est à l'origine du nom. La batterie de percussions est au cœur des écoles de samba de Rio de Janeiro et assure la partie rythmique de leurs compositions musicales. MORING ANGOLA utilise ce style brésilien avec les rythmes réunionnais du MALOYA dont nous sommes le  premier grand groupe réunionnais.

 

NOS VALEURS

Lutter et garder la tête haute dans les moments difficiles,

la liberté d’expression,

l 'entraide et la prospérité mutuelle,

l’efficacité maximale pour un minimum d’effort,

l'amitié,

le partage,

la fraternité.

 

 

 

NOS OBJECTIFS

Reconstituer le puzzle des origines du MORINGUE mais aussi de toutes les formes de danse guerrières générées par le mélange des populations réduites à l'esclavage originaires d' Afrique, de Madagascar, d'Inde...

 

 

Retrouver les racines ancestrales africaines de ces formes de lutte dansées, les réutiliser en les mettant en mouvement, les mélanger, les faire revivre au travers notre art. 

Transmettre la culture réunionnaise aux générations futures au travers de la danse Maloya, la musique Maloya et le Moring

 

 

Lutter pour la sauvegarde de la libertés de tous et de chacun quel qu'il soit.

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